Les élèves passent, me méprisent du regard, et même ceux qui me sourient ne me donnent pas envie de les connaitre. Ils n'ont rien dans la tête.
Je ne bouge plus. Seul mon bras se casse, ammenant cette fichue roulée à ma bouche. Ma gorge brûle avec elle, comme ma joie.
Mais comme une personne qui tente de se convaincre que les études vont l'aider à réussir sa vie, je me presse de rentrer dans ce monde que je méprise. La sonnerie va retentir...
[ Sinon, bah aujourd'hui ce sont les vacances pour moi. C'était la guerre civile dans la ville. Les gens protestaient, lançant toutes sortes de choses, brûlant ce qu'ils avaient envie de réduire en cendre, enfermant les moutons dans leur enclos. Moi, j'étais en cours, au lieu d'être avec eux. Les lycées ont tellement peur, que la plupart ont fermé aujourd'hui. Le miens n'a pas officiellement fermé, mais beaucoup sont partis, passant par la grille de sport, je fis de même. Après tout, c'est le " chaos " today. Du coup, me voici chez moi.
Mais, c'est toujours autant le néant... J'attendais les vacances avec impatience, et maintenant qu'elles commencent, je me sens toujours mal. Et puis, il y a quand même de rares personnes qui vont me manquer. ]
OoOo Ce n'est pas que je ne suis jamais contente, c'est que je ne suis jamais heureuse. oOoO
" Crois- moi, chaque coeur a ses chagrins secrets, que le monde ne connaît pas, et souvent nous jugeons qu'un homme est froid alors qu'il est seulement triste. " Henry Wadsworth Longfellow.
Ton blog est tout simplement superbe, quel habillage, c'est vraiment beau et très évocateur :-)