leafy-witch

Comment bien commencer un article sur un blog où l'on a pas posté depuis je ne sais combien de temps ? Pas envie de me prendre la tête, et au moins, là c'est fait.

Alors me voilà :

Je suis Leaf, je vais sur mes 20 ans ( la claque de penser que le premier chiffre sera désormais un 2, c'est tout de suite plus sérieux )...
Mon nouveau moi est quelqu'un de peut être assez banal, vu de l'extérieur.
Et puis maintenant, je vais en cours à Paris.
Alors évidemment, avec ces 2 choses, j'ai perdu beaucoup d'amis. Des personnes qui aimaient vraiment mon ancien style me considèrent maintenant comme quelqu'un qui ne sert plus à rien. Ces gens là m'ont beaucoup déçu, ce n'est pas parce que la couverture leur plait moins que le livre n'est plus aussi bien.
Et puis Paris, Ah ça Paris...
Quelle belle merde cette "ville"!
Je me lève presque tous les matins à 5 h et je rentre à 18h30 ( et encore quand je ne dors pas sur place, bien que me tante soit adorable ). Alors comment garder le contact ?
Je suis dans une école d'Art. Ce qu'on fait, ça va encore... Disons que le dessin et l'histoire de l'art me plaisent. Mais le métier que me propose cette formation commence à me sortir par les trous de nez. Je ne pourrais pas faire ça encore longtemps et surtout pas toute ma vie. On est coupé du reste du monde, je me renferme sur moi même. Voilà que je recommence à devenir mauvaise, et même avec ma famille tellement ça me prend la tête. En plus, aucun débouché et plus tard je ne pourrais même pas déménager si je le souhaite.
On ne peut pas se faire une idée de ce métier avant de l'avoir tester. Avant d'en faire tous les jours et de se rendre compte qu'on commence à avoir mal au dos, aux yeux et que c'est plus que de la patience que ça demande. J'ai envie de tout découper au cutter et de hurler ! J'en peux plus, je commence à haïr ça du plus profond de mon coeur... Le pire c'est qu'en passant ce concours on imagine pas encore ce que ça va être, ça parait géant, c'est de l'art... Mais au bout du compte j'ai fait une bourde ( même si je garderai certains bons souvenirs ).
Enfin bref, dans tous les cas, je hais Paris. Cette ville que tant d'autres admirent... Mais comment font ils ? J'avoue qu'il y a le côté culturel qui est plaisant. Mais le reste ?
Vous trouvez ça beau vous la pollution ? Le bruit permanent, jamais un instant de répit pour tes oreilles ? Le fait qu'il n'y ai même pas de vraie nuit là bas ? ( Je n'y ai encore jamais vu un ciel entièrement noir parsemé d'étoiles, comme ils sont chez nous ). Le métro, où tous les gens te poussent comme des malades en t'insultant, où t'as peur qu'un dingue fasse tout pêter ? La senteur de pisse ? Le béton et les immeubles à perte de vue ? Toutes les affiches qui te conditionnent sur la grippe A et leur super vaccin qui est peut être encore plus dangereux ? La surpopulation, tu croises tellement de visages inconnus et fous que tu finis par devenir totalement parano ? Le stress toujours omniprésent ?
Même les gens là bas, sont comme possédés par cette ville. Ils n'ont pas la même culture que moi, pas la même façon de vivre, de penser... Je ne les aime pas. Merde !!!
Il y a peu de personnes à qui je parle réellement dans ce lieu, et seulement une qui me comprenne vraiment ( petite dédicace à mon petit caillou ). Alors je m'y sens quand même relativement seule, malgré le mal que se donnent les autres pour nous intégrer. Moi, je ne suis pas comme eux, nous ne somme pas du même monde et pas dans le même délire.


Ahh... Heureusement que mon Kéké et ma chère maman sont là, parce que pour le moment je suis un peu coincé.
Ouais, je vais avoir 20 ans mais je ne suis pas encore vraiment libre de prendre mes décisions. IL y a une ombre derrière moi qui m'en veux déjà et qui risque de m'étouffer. Pourtant, il ne comprend pas que ce n'est pas de sa faute, qu'au contraire, je le remercie. Parce que mine de rien, il a fait des choses bien pour moi, comme m'emmener à ce concours. Enfin, il m'a suivit quoi... C'était très gentil. Il m'a quand même soutenu dans mes choix scolaire mais là pour lui, je ne peux pas faire mieux. J'entends par là, qu'il est fier que je sois dans cette école et qu'il ne comprendra pas que je la quitte.  Et je voudrais juste qu'il me laisse une dernière chance de lui prouver que je ne suis pas une looseuse et que je m'en sortirais, parce que je ne resterai jamais sans rien faire, je ne le supporterai pas et en plus... J'ai une issu de secours.

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